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Campagne du Soldat Jean BOURDARIAS

54éme Régiment d'Artillerie

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Jean BOURDARIAS est incorporé le 3 mai 1917 et rejoint le 49ème Régiment d'Artillerie qui se trouve à cette date à Craonne au Chemin des Dames.

Le 4 mai après avoir bombardé sérieusement nos tranchées et nos positions, les Allemands déclenchent une violente attaque pour prendre position sur le plateau de Californie. Le régiment réussit à faire échouer piteusement cette offensive.

La fin de mai est marquée par une agitation continuelle de part et d'autre. Une lutte acharnée à pour enjeu les plateaux de Californie et des Casemattes qui dominent la vallée de l'Ailette. Le 2 juin les Allemands attaquent sur Vauclair et Californie, parviennent à prendre pied sur le plateau mais sont stoppés. Dans l'après midi une contre attaque rétablit la ligne.

Peu après, le Régiment vient prendre position à l'ouest de la route de Craonelle, non loin du plateau Triangulaire. Nos batteries continuent à soutenir les attaques de nos fantassins. Le 25 juin, une attaque nous rend maîtres de la Grotte du Dragon, de l'ouvrage du Doigt et nous permet de nous installer sur Ailles et Chavignon. Aucune acalmie ne se fait sentir en juin. Des barrages sont continuellement déclenchés sur la région d'Hurtebize et du Monument.

Le mois de juillet se signale par de nombreuses et vigoureuses attaques ennemies, le 3 sur l'ouvrage Eitel-Fritz, le 6 et le 9 dans le secteur de Ailles, le 15 sur le Monument, le 19 sur le saillant des Casemates, le 22 sur Californie, le 25 entre la Bovelle et Hurtebize enfin le 29 sur le Trou d'Enfer. pendant cette période les Allemands s'appliquent surtout à neutraliser nos batteries en les arrosant d'obus toxiques et lacrymogènes. Les trois quarts du personnel est mis hors de combat.



Repos en Lorraine - 6 août 28 septembre 1917.


Le Régiment est relevé dans la nuit du 4 au 5 août 1917. Il embarque à Dormans et Château Thierry. Il débarque à Charmes, en Lorraine, le 11 août, où les artilleurs prendront un repos d'abord à Borville et Rozelieures et ensuite dans la région de Lunéville à Hériménil et Rehainviller.



Bataille de la Malmaison - 23 octobre 1917.


Le régiment est embarqué à Lunéville les 23 et 24 septembre pour débarquer deux jours plus tard dans la région de Soissons à Mercin-Pommiers et Amblemy-Fontenois. le 1er groupe se positionne sur le contre pentes du ravin situé entre Margival et Neuville sur Margival, le second à la sortie de Nanteuil la Fosse.

La préparation d'artillerie débute le 17 octobre 1917 et penndant 5 jours elle se développe avec une intensité et une énergie inouies. Les batteries tirent jour et nuit interdisant à l'ennemi la réfection des ouvrages atteints.

Le 23 octobre l'attaque d'infanterie est déclenchée au nord du Moulin de Laffaux. A 9h00 les points du Moulin de Laffaux, du château de la Motte, d'Allemant et de la vallée de Guerbette sont entre nos mains. Le fort de Malmaison est devenu français, nous dominons toute la vallée de l'Ailette, la crête du Chemin des Dames est en notre possession. Deux attaques le lendemain feront fuir les Allemands qui évacueront Chavignon, la forêt de Pinon et la rive gauche du canal.

Après avoir occupé pendant quelques jours les positions ennemies le régiment est relevé le 30 octobre 1917. Il se dirige par étapes à Neuilly en Thelles.



Transformation du régiment en artillerie portée - novembre, décembre 1917.


Cantonné autour de Creildans les villages de Saint Vaast les Mello, Cramoisy et Maisel le régiment est complètement transformé. Il rend ses chevaux et touche une unité de transport automobile. Ses effectifs remaniés et légèrement augmentés, sont répartis en trois groupes au lieu de deux.



Opération en Lorraine - janvier et février 1918.


Dès le 6 janvier 1918, les trois groupes s'embarquent à Verberie (Oise) pour débarquer dans la région de Lunéville. Le 15 janvier un coup de main est porté dans le secteur de Bandonviller. Dans la nuit du 19 au 20 janvier les trois groupes sont retirés et prennent leur cantonnement dans la région de Lunéville, à Deuxvilles et Réhainviller.

Peu après, un second coup de main est donné dans le secteur de la forêt de Parroy. Les cantonnements sont alors modifiés et portés dans la région de Nancy, aux villages de Vandoeuvre et Villers les Nancy.

Le 20 janvier à 15h30 l'opération déclanchée réussit parfaitement. Les fantassins pénètrent dans le village de Rechicourt et font 200 prisonniers.

Le 49ème RA est retiré du secteur et envoyé à Croizilles, région de Toul, où ilperfectionne son entraînement pendant trois à quatre semaines.



Première offensive allemande, la Somme - 25 mars 27 mai.


La grande offensive allemande se déclenche le 21 mars 1918 sur le front de la Somme. Le 25 mars le régiment quitte ses cantonnements par voie de terre pour le village de Tannoy au sud de Ligny en Barrois. Sans prendre le moindre repos, le régiment repart pour faire étape à Dampierre sur Moivre près de Châlons sur Marne. Le lendemain 27 mars il repart pour cantonner le soir à Viffort au sud de Château Thierry.

Le 28 mars le régiment effectue le trajet Château Thierry Compiègne et cantonne dans la forêt sous une pluie battante. Après 5 jours de dures étapes le régiment arrive à pied à Oresmaux où il cantonne.

Dès le 30 mars 1918 il a pour ordre de d'arrêter toute progression ennemie à hauteur de Gentelles. Le 31 mars les Allemands attaquent le village de Moreuil et s'en emparent. Le lendemain Demuin et Moreil sont repris.

Le 4 avril 1918 le régiment est sur de nouvelles positions à Thezy et Berteaucourt. Le village de Castel est pris, l'ennemi dévalle le long des pentes des ravins de l'Avre et de la Luce. Seule la nuit suspend l'acharnement des combats.

Les jours suivants la bataille reprend sur les positions de Hangard en Santerre, Demuin, Castel, le Bois Sénécat.



Le 12 avril 1918 Jean BOURDARIAS est muté au 54ème Régiment d'Artillerie de Campagne.





Aucun renseignement nous permet de poursuivre sa campagne au sein du 54ème Régiment d'Infanterie.

Il a du contracter une maladie durant son séjour dans ce régiment.





Jean BOURDARIAS est mort le 3 mars 1920 à Lyon des suites de maladie contractée en service.